Le début des années 80 voit naître des associations à vocation de cinémathèques régionales : la Cineteca Sarda
à Cagliari, Casa di Lume à Porto-Vecchio.
Elles ont contribué à la connaissance d’un patrimoine cinématographique inexploré.
Les deux îles « sorelle » ont trouvé dans le 7ème Art leur quête commune d’identité.
Cet art nouveau vient s’ajouter aux richesses culturelles et artistiques accumulées en Corse et en Sardaigne au cours des siècles. Elles se révèlent “terres d’images” où films, auteurs, producteurs, acteurs et techniciens apportent une contribution non
négligeable à l’Histoire du cinéma.
Les relations de l’association La Corse et le Cinéma avec la Sardaigne ont enrichi cette connaissance.
Il est bon de se souvenir de nos divers échanges et de nos nombreuses interventions au cours de ces trois dernières décennies
et où des films, des réalisateurs, des acteurs (La Valigia dell’attore en hommage à Gian Maria Volonté), des livres (Dai Lumière a Sonetàula de Gianni Olla), des expositions d’affiches (Îles et îlots méditerranéens), des manifestations (Prix Solinas) nous ont conduit de la Maddalena à Carloforte, de Cagliari à Alghero.
Un public curieux découvrait leur patrimoine et les motivations de nouveaux cinéastes qui aspiraient à tourner dans leur région. Aujourd’hui, au seuil de cette nouvelle année 2018, l’édition d’un travail universitaire entrepris par notre compatriote Fabien Landron, enseignant et chercheur en études italiennes à l’Université de Corse (FLLASHS - UMR CNRS 6240 LISA) : « Nouveau cinéma sarde.
La réappropriation identitaire à travers l’écran » nous a guidés dans le choix d’une programmation : Sardaigne et Cinéma que notre association La Corse et le Cinéma propose en partenariat avec la Cinémathèque de Corse : Sardaigne d’aujourd’hui au regard de la Sardaigne d’hier sous la conduite de Madame Viviane Gottardi, Fabien Landron et de votre obligé aux côtés de
Lydie Mattei.
Jean-Pierre Mattei
Président de La Corse et le Cinéma
à Cagliari, Casa di Lume à Porto-Vecchio.
Elles ont contribué à la connaissance d’un patrimoine cinématographique inexploré.
Les deux îles « sorelle » ont trouvé dans le 7ème Art leur quête commune d’identité.
Cet art nouveau vient s’ajouter aux richesses culturelles et artistiques accumulées en Corse et en Sardaigne au cours des siècles. Elles se révèlent “terres d’images” où films, auteurs, producteurs, acteurs et techniciens apportent une contribution non
négligeable à l’Histoire du cinéma.
Les relations de l’association La Corse et le Cinéma avec la Sardaigne ont enrichi cette connaissance.
Il est bon de se souvenir de nos divers échanges et de nos nombreuses interventions au cours de ces trois dernières décennies
et où des films, des réalisateurs, des acteurs (La Valigia dell’attore en hommage à Gian Maria Volonté), des livres (Dai Lumière a Sonetàula de Gianni Olla), des expositions d’affiches (Îles et îlots méditerranéens), des manifestations (Prix Solinas) nous ont conduit de la Maddalena à Carloforte, de Cagliari à Alghero.
Un public curieux découvrait leur patrimoine et les motivations de nouveaux cinéastes qui aspiraient à tourner dans leur région. Aujourd’hui, au seuil de cette nouvelle année 2018, l’édition d’un travail universitaire entrepris par notre compatriote Fabien Landron, enseignant et chercheur en études italiennes à l’Université de Corse (FLLASHS - UMR CNRS 6240 LISA) : « Nouveau cinéma sarde.
La réappropriation identitaire à travers l’écran » nous a guidés dans le choix d’une programmation : Sardaigne et Cinéma que notre association La Corse et le Cinéma propose en partenariat avec la Cinémathèque de Corse : Sardaigne d’aujourd’hui au regard de la Sardaigne d’hier sous la conduite de Madame Viviane Gottardi, Fabien Landron et de votre obligé aux côtés de
Lydie Mattei.
Jean-Pierre Mattei
Président de La Corse et le Cinéma
Vendredi 2 février 2018
à partir de 19h00
Conférence • Dédicace de Fabien Landron.
Une terre exotique aux moeurs archaïques,peuplée de bandits et marquée par la vendetta: c’est ainsi qu’a principalement été représentée la Sardaigne,pendant de nombreuses années, par un cinéma dit “sarde” s’inspirant de la littérature deledienne et de certains faits divers, et le plus souvent réalisé par des non Sardes.
L’image de l’île et de ses habitants a été forgée par le recours à un grand nombre de stéréotypes, parfois perçus outranciers par
les spectateurs sardes.
A la fin des années 80 apparaissent les premiers signes significatifs d’une “réappropriation” du cinéma sarde par les Sardes
eux-mêmes.
Progressivement (et surtout dans les années 2000), plusieurs réalisateurs proposent de nouvelles approches des représentations filmées de leur île, jusqu’à la constitution plus ou moins consciente d’un mouvement non officiel appelé “nouveau cinéma sarde” : Gianfranco Cabiddu, GiovanniColumbu, Piero Sanna, Salvatore Mereu et Enrico Pauen sont les représentants.
Cette étude se propose d’analyser, par le traitement des oeuvres significatives et une approche sociologique du mouvement, le phénomène collectif du “nouveau cinéma sarde” et les démarches individuelles des auteurs qui le composent, plaçant l’identité au coeur de la question.
Fabien Landron enseigne la langue et la culture italiennes à l’Université de Corse Pasquale Paoli, à Corte.
Docteur en Etudes italiennes (diplômé de l’Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle), chercheur au sein de l’Unité Mixte de Recherche CNRS6240 LISA, il est l’auteur de plusieurs articles en français, anglais et italien sur le cinéma italien contemporain ainsi que d’un ouvrage bilingue français-italien consacré à Luigi LoCascio, acteur engagé / attore impegnato
(Ed.Albiana, 2015).
à partir de 19h00
Conférence • Dédicace de Fabien Landron.
Une terre exotique aux moeurs archaïques,peuplée de bandits et marquée par la vendetta: c’est ainsi qu’a principalement été représentée la Sardaigne,pendant de nombreuses années, par un cinéma dit “sarde” s’inspirant de la littérature deledienne et de certains faits divers, et le plus souvent réalisé par des non Sardes.
L’image de l’île et de ses habitants a été forgée par le recours à un grand nombre de stéréotypes, parfois perçus outranciers par
les spectateurs sardes.
A la fin des années 80 apparaissent les premiers signes significatifs d’une “réappropriation” du cinéma sarde par les Sardes
eux-mêmes.
Progressivement (et surtout dans les années 2000), plusieurs réalisateurs proposent de nouvelles approches des représentations filmées de leur île, jusqu’à la constitution plus ou moins consciente d’un mouvement non officiel appelé “nouveau cinéma sarde” : Gianfranco Cabiddu, GiovanniColumbu, Piero Sanna, Salvatore Mereu et Enrico Pauen sont les représentants.
Cette étude se propose d’analyser, par le traitement des oeuvres significatives et une approche sociologique du mouvement, le phénomène collectif du “nouveau cinéma sarde” et les démarches individuelles des auteurs qui le composent, plaçant l’identité au coeur de la question.
Fabien Landron enseigne la langue et la culture italiennes à l’Université de Corse Pasquale Paoli, à Corte.
Docteur en Etudes italiennes (diplômé de l’Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle), chercheur au sein de l’Unité Mixte de Recherche CNRS6240 LISA, il est l’auteur de plusieurs articles en français, anglais et italien sur le cinéma italien contemporain ainsi que d’un ouvrage bilingue français-italien consacré à Luigi LoCascio, acteur engagé / attore impegnato
(Ed.Albiana, 2015).
à 20h00 Buffet
à 21h00 L’étoffe des rêves (La stoffa dei sogni)
Film de Gianfranco Cabiddu
Italie • Comédie • 2017 • 1h56
Avec : Renato Carpentieri, Ennio Fantastichini, Alba Gaia Bellugi.
Un bateau chargé de prisonniers et d’une petite troupe théâtrale fait naufrage devant l’île de l’Asinara où se trouve le pénitencier.
Mais comment distinguer parmi les rescapés les gentils des méchants ?
La solution : faire jouer une vraie pièce de théâtre !
David di Donatello de la meilleure adaptation cinématographique....
Globo d’oro du meilleur film.
Prix du public aux rencontres du cinéma italien de Toulouse.
Prix Serge Leca au Festival du film italien d’Ajaccio.
à 21h00 L’étoffe des rêves (La stoffa dei sogni)
Film de Gianfranco Cabiddu
Italie • Comédie • 2017 • 1h56
Avec : Renato Carpentieri, Ennio Fantastichini, Alba Gaia Bellugi.
Un bateau chargé de prisonniers et d’une petite troupe théâtrale fait naufrage devant l’île de l’Asinara où se trouve le pénitencier.
Mais comment distinguer parmi les rescapés les gentils des méchants ?
La solution : faire jouer une vraie pièce de théâtre !
David di Donatello de la meilleure adaptation cinématographique....
Globo d’oro du meilleur film.
Prix du public aux rencontres du cinéma italien de Toulouse.
Prix Serge Leca au Festival du film italien d’Ajaccio.
Gianfranco Cabiddu
Réalisateur et scénariste
Après des études de musicologie, il collabore au théâtre avec Vittorio Gassman, Carmelo Bene, Dario Fo, Martha Graham, Jerzy Grotowski, Peter Brook et Eduardo De Filippo.
Il collabore durablement avec ce dernier, et réalise ainsi l'enregistrement audio de la tempête de Shakespeare.
Au cinéma, il travaille d'abord comme ingénieur du son dans plus de 30 films avec des réalisateurs tels que Comencini, Monicelli, Tornatore, Ponzi, Villaggio.
Il fait ses débuts en tant que réalisateur et scénariste avec Disamistade
(1989) avec Joaquim De Almeida et Laura del Sol, suivi par Sonos 'e Memoria (1995) et Il figlio di
Bakounin (1997) tiré du roman eponyme de Sergio Atzeni et produit par Giuseppe Tornatore.
Avec Passaggi di tempo (2005), il réalise son premier film musical.
Pour la série Crimini, il réalise Disegno di Sangue (2006), un téléfilm sur un scénario de Giancarlo De Cataldo.
Parmi les documentaires, citons Cagliari (1990), S'Ardia (1994), Scritto sulla Pietra (1998), Efis, martiri gloriosu (1999), Jazz Time in Berchidda (1999), In faccia al vento (2000), Montevecchio (2004), Passaparola (2006), L’innesto, padre e figlio (2012).
En 2014, il tourne La stoffa dei sogni à Asinara, inspiré par L'art de la comédie d'Eduardo De Filippo et La tempête de William Shakespeare.
De 1995 à 2000, il a été directeur artistique du Prix Solinas pour le scénario de films.
Depuis 1996, il est conservateur du secteur Image et Cinéma du Festival International de Jazz à Berchidda.
Il est aussi avec Antonello Grimaldi, l'inspirateur du projet « Le isole del cinéma » (Tavolara, Asinara, S. Pietro-Carloforte, La Maddalena) où sont mis en place des séminaires sur la mise en scène, l'acteur, l'écriture et la musique au cinéma.
Réalisateur et scénariste
Après des études de musicologie, il collabore au théâtre avec Vittorio Gassman, Carmelo Bene, Dario Fo, Martha Graham, Jerzy Grotowski, Peter Brook et Eduardo De Filippo.
Il collabore durablement avec ce dernier, et réalise ainsi l'enregistrement audio de la tempête de Shakespeare.
Au cinéma, il travaille d'abord comme ingénieur du son dans plus de 30 films avec des réalisateurs tels que Comencini, Monicelli, Tornatore, Ponzi, Villaggio.
Il fait ses débuts en tant que réalisateur et scénariste avec Disamistade
(1989) avec Joaquim De Almeida et Laura del Sol, suivi par Sonos 'e Memoria (1995) et Il figlio di
Bakounin (1997) tiré du roman eponyme de Sergio Atzeni et produit par Giuseppe Tornatore.
Avec Passaggi di tempo (2005), il réalise son premier film musical.
Pour la série Crimini, il réalise Disegno di Sangue (2006), un téléfilm sur un scénario de Giancarlo De Cataldo.
Parmi les documentaires, citons Cagliari (1990), S'Ardia (1994), Scritto sulla Pietra (1998), Efis, martiri gloriosu (1999), Jazz Time in Berchidda (1999), In faccia al vento (2000), Montevecchio (2004), Passaparola (2006), L’innesto, padre e figlio (2012).
En 2014, il tourne La stoffa dei sogni à Asinara, inspiré par L'art de la comédie d'Eduardo De Filippo et La tempête de William Shakespeare.
De 1995 à 2000, il a été directeur artistique du Prix Solinas pour le scénario de films.
Depuis 1996, il est conservateur du secteur Image et Cinéma du Festival International de Jazz à Berchidda.
Il est aussi avec Antonello Grimaldi, l'inspirateur du projet « Le isole del cinéma » (Tavolara, Asinara, S. Pietro-Carloforte, La Maddalena) où sont mis en place des séminaires sur la mise en scène, l'acteur, l'écriture et la musique au cinéma.